La maladie de Lyme est présente en Montérégie : soyons attentifs!

En Montérégie, près de 170 personnes ont contracté la maladie de Lyme en 2023. C’est une maladie à prendre au sérieux car, si elle n’est pas traitée rapidement, elle peut donner des problèmes au niveau du système nerveux, des articulations ou du cœur.

Les changements climatiques ont un rôle à jouer dans l’augmentation des infections transmises par les tiques. En effet, les étés plus chauds et plus longs, ainsi que des hivers moins froids peuvent favoriser l’activité des tiques sur une plus longue période. Le risque de se faire piquer est plus élevé entre les mois de mai et septembre, mais il est possible de se faire piquer dès que les températures dépassent le 4 C.

Afin de profiter pleinement des bienfaits de l’activité physique à l’extérieur, de simples moyens de prévention vous protègeront des piqûres de tiques, dans les endroits ou activités où elles sont particulièrement présentes (boisés, camping, pêche, randonnée, jardinage, etc.) :

• Porter des pantalons longs, des souliers fermés et des bas, et appliquer un chasse-moustique contenant du DEET ou de l’icaridine en suivant les instructions indiquées sur l’étiquette du produit;
• Prendre une douche dès le retour à la maison;
• Inspecter sa peau à la recherche de tiques et les retirer le plus rapidement possible. Le risque de transmission de la maladie est très faible si la tique est retirée en moins de 24 heures;
• Appeler Info-santé (811) si vous avez été piqué par une tique. La consultation d’un pharmacien ou d’un médecin pourrait être recommandée afin d’évaluer si un antibiotique est indiqué pour prévenir la maladie;
• Consulter un médecin si vous présentez des symptômes (rougeur sur la peau mesurant au moins 5 cm, fièvre, maux de tête, fatigue) dans les 30 jours suivant une piqûre de tique. Les antibiotiques sont efficaces pour traiter la maladie s’ils sont pris à temps;
• Éviter que les tiques s’installent près de votre domicile en entretenant votre pelouse régulièrement, en ramassant les feuilles et les débris, et en créant une bande de paillis ou de gravier pour séparer les aires d’activités et de jeux des zones boisées.

NOTEZ BIEN!
À titre informatif, le principe de gestion différenciée de la végétation (notamment permettre les herbes hautes jusqu’à 30 cm comme permis dans la réglementation municipale), n’est pas associé à une augmentation du risque lié aux insectes piqueurs, incluant les tiques. En effet, le fait d’avoir une meilleure diversité végétale en laissant les herbes se diversifier permet de limiter la présence d’espèces nuisibles en créant une saine compétition entre les espèces, ce qui maintient un équilibre écologique.

Ainsi, les espaces où les herbes sont laissées plus hautes sont des habitats qui accueillent des prédateurs ou espèces concurrentes à celles nuisibles et aux insectes piqueurs. De cette façon, une plus grande biodiversité permet de réguler les espèces identifiées comme étant plus propices à être porteuses de la maladie de Lyme.

Pour plus d’information, consultez le www.santemonteregie.qc.ca/conseils-sante/maladie-de-lyme