Art public

Oeuvres d’art public acquises par la Ville de Beloeil.

Maison de la culture Villebon – 2022

À partir de pièces de verre recyclées, de fil de cuivre et de perles de verre, des citoyens ont créé des formes organiques inspirées de la flore. Ces assemblages floraux de verre ont ensuite été intégrés à la structure de métal pour réaliser une fleur monumentale qui brille le jour et s’illumine le soir.

Cette œuvre a été réalisée dans le cadre de l’activité de médiation culturelle PassÂges, en mai 2022.
Elle est un legs pour marquer le 10e anniversaire de Kaput, festival des artistes récupérateurs de 2022.

Ce projet d’art public marque également l’Année internationale du verre en 2022.

Matériaux : acier inoxydable, verre recyclé poli, perles de verre, fil de cuivre

Église Saint-Matthieu – 2022

L’œuvre est installée à l’emplacement même où, pendant de nombreuses années, était située une structure d’affichage diffusant des informations multiples et variées ponctuant la vie sociale et culturelle de Belœil.

Les tubes qui articulent l’œuvre réinterprètent les cylindres des grandes presses rotatives utilisées pour imprimer les affiches et les journaux. Leurs formes arrondies constituent aussi un rappel du profil des colonnes d’affichage traditionnelles, populairement appelées colonnes Morris. Les tubes plus fins au sommet, ouverts aux extrémités, évoquent les tuyaux d’orgue comme ceux que l’on retrouve, ici même, dans l’église Saint-Matthieu.

Cette œuvre d’art public se veut un espace de mise en relation entre les technologies du passé et nos modes de communication virtuels contemporains. Elle se situe entre le patrimoine artistique et architectural de Belœil et les richesses naturelles de la région.

Elle est un lieu de médiation entre Nature et Culture.

Aspirations, rêves, mots et paroles portés par le vent, à travers cet « orgue » offert au souffle de la rivière Richelieu.

Matériau : aluminium peint

Appel lancé aux citoyens de Beloeil, pour l’écriture d’un court texte lié au titre de l’œuvre Portés par le vent. Chacun des textes figure sur l’œuvre : textes des participants

Halte des Vapeurs – 2021

À la mémoire des 99 personnes ayant perdu la vie le 29 juin 1864, lorsque la locomotive no 168 du train spécial de la compagnie Grand Tronc a plongé dans la rivière Richelieu entrainant avec elle les 11 wagons. La section mobile du pont avait été ouverte pour laisser passer le remorqueur Champlain et son convoi de barges.

Ce train transportait 459 immigrants, surtout d’origine culturelle allemande, qui souhaitaient venir s’installer dans l’Ouest canadien et américain. Il avait quitté Pointe-Lévis (Québec) à destination de Montréal.

Cet accident est encore aujourd’hui considéré comme la plus grande tragédie ferroviaire du Canada.

Les 11 plaques d’acier de l’œuvre, au nombre des wagons qui composaient le train spécial, sont à la fois la représentation ponctuée des traverses, élément fondamental de la construction du chemin de fer, de l’impact entre les wagons lors de l’accident et de la solidarité citoyenne envers les survivants. À l’opposé de l’entrecroisement des deux arcs, symbole de l’unification de la réalité des immigrants avec la terre d’accueil, on accède au cœur de la structure, ou les noms des 44 familles qui ont perdu au moins un être cher sont taillés dans le métal. Une pierre dissimulée dans le banc provient du sol beloeillois. Elle évoque l’intervention active de la communauté sur les lieux en offrant à son tour un support à ceux qui s’y reposent.

Le titre de l’œuvre, Point Pivot, fait référence au mécanisme de pont à l’origine de ce tragique évènement.

Matérieux : acier Corten, béton, éclairage solaire encastré

Bestiaire de la route du richelieu – 2020

En littérature, un bestiaire désigne un manuscrit du Moyen Âge regroupant des fables et des moralités sur les « bêtes », animaux réels ou imaginaires. Par extension, on appelle bestiaire une œuvre consacrée aux bêtes.

Le Harfang des neiges est une espèce d’oiseau de la famille des strigidés. Il est aussi appelé Ookpik par les Inuits. On l’observe souvent dans les grands champs de Beloeil en bordure de l’autoroute 20. Depuis 1987, il a été désigné oiseau emblématique du Québec.

*Prêt du Musée des beaux-arts de Mont-Saint-Hilaire

Plateau Michel-Brault – 2018

Le 12 juillet 2017, la Ville de Beloeil a procédé à l’inauguration officielle d’un nouvel espace public en plein cœur du Vieux-Beloeil : le plateau Michel-Brault, avantageusement positionné au coin des rues Saint-Jean-Baptiste et Richelieu.

La Ville souhaite que la mise en valeur de cet espace historique soit intimement liée à l’œuvre, au parcours créatif et aux valeurs de la vie de l’artiste. L’architecture paysagiste se démarque par la dimension artistique voulant tirer profit de la lumière et du mouvement, deux éléments chers au cinéaste qui ont été les pierres angulaires pour développer le concept. La vision s’articule donc autour de ces éléments mis en scène dans l’œuvre d’art, les plantations, la matérialité et les points de vue scéniques.

Le développement durable fait également partie intégrante de la réflexion sur l’aménagement du plateau Michel-Brault. La composition de l’espace a permis de mettre en place une végétation indigène et variée qui couvre plus de 50 % du site, permettant ainsi de réduire considérablement les îlots de chaleur, tout comme le choix des matériaux dans une couleur claire, certifiée LEED et tenant compte de l’indice de réflectance solaire. Même la gestion de l’eau a été pensée de façon à récupérer les eaux de ruissellement pour assurer l’apport hydrique nécessaire aux plantes sur le site. Tout le système d’éclairage proposé est uniquement composé de lampes LED, reconnues pour leur grande efficacité énergétique, qui sera implanté dès qu’Hydro-Québec aura procédé au raccordement. La bande riveraine a également été végétalisée avec un ensemencement spécifique selon les exigences du ministère de Développement durable, Environnement et Lutte contre les changements climatiques.

Centre aquatique de Beloeil –  2018

Dans la fluidité d’un élan à la fois aquatique et aérien, l’œuvre évoque la force de la houle et les subtilités des oscillations de lumière que l’on peut observer à la surface d’un plan d’eau. Sa composition rappelle les mouvements, reflets, chatoiements et scintillements de ces chorégraphies émerveillant le regard qui se pose sur les lacs, les rivières, les mers et les océans.

Collaboration : Patrick Bisson /MULTIPLE
Jutras Bathalon/Bureau d’étude lumière
Estela Lopez Solìs, Julie Grenier

Sculpture d’un arbre atteint de l’agrile du frêne. Rue Saint-Jean-Baptiste – 2018

Mots de l’artiste : « En Afrique et en Asie, la déforestation détruit l’habitat des Orang-Outan. La forêt, ( leur forêt) est rasée pour faire place aux cultures de palmiers à huile. (Huile de palme) considérés comme un produit néfaste pour la santé, ex : LE NUTELLA et autres produits inutiles, réduisant ainsi considérablement leur espace vital. Les grands singes sont surtout chassés pour leur viande, mais aussi pour alimenter la médecine soi-disant traditionnelle et le commerce des « TROPHÉES ». Sur les vingt-cinq dernières années, ce sont 60% de la population des gorilles de l’ouest qui ont disparu! Cette sculpture se veut un hommage à nos si précieux cousins. « STOP » le massacre car ils sont en train de littéralement disparaître sous nos yeux à mesure que la population croit. »

Sculpture d’un arbre atteint de l’agrile du frêne. Rue Saint-Jean-Baptiste – 2018

Mot de l’artiste : « Cette sculpture inspirée du style « constructiviste » n’est pas, de par son aspect, ni laïque ni religieuse. Elle représente la foi en l’avenir. Par ses quatre mains, elle symbolise les 4 éléments soit la terre, l’eau, l’air et le feu : l’ensemble des forces naturelles qui stimulent le processus de vie sur terre. Ce frêne qui, en apparence, ressemblait à une croix, s’est révélé de par lui-même un côté vertical et spirituel. »

Sculpture d’un arbre atteint de l’agrile du frêne. Rue Saint-Jean-Baptiste – 2018

Mot de l’artiste :  « Plusieurs personnes sont dotées de grand talent. Soit intellectuel, manuel ou spirituel. Cette troisième intervention essaie d’exprimer modestement cette évocation « d’ouverture ». L’accueil, tendre la main, donner un coup de main, aider son prochain. Ne sont-elles pas (les mains), les outils essentiels afin de parvenir à nos plus grandes réalisations? Écrire, dessiner, peindre, sculpter, cuisiner, faire l’amour…Cette sculpture est tout simplement un hommage à la beauté et la malléabilité de ce que nous possédons tous, des Mains. »

Sculpture d’un arbre atteint de l’agrile du frêne. Rue Saint-Jean-Baptiste – 2018

Mot de l’artiste : « Ils y sont depuis 380 millions d’années. L’architecture du monde s’en est inspirée. Ils en sont les piliers. Fabuleux altruistes, ils relient le ciel et la terre, la matière et l’esprit, le réel et le rêve. L’arbre est la plus haute construction naturelle unissant le spirituel vertical à la matérialité horizontale. Quand je dis « ILS », je devrais dire « ELLES ». Les arbres sont des femmes. De grandes dames. Rien à voir avec les hommes… »

Centre des loisirs – 2016

L’oeuvre Formations se déploie en trois éléments sculpturaux lumineux suspendus dans la volumétrie supérieure du grand hall vitré du centre des loisirs. Inspirées par la vitalité des activités qui se tiennent dans l’établissement et du patrimoine minéral de la région, ces trois formes font références à trois types de cristallisation des minéraux telle une métaphore sur l’apport que procurent les activités de loisirs au développement personnel d’un individu. La Ville de Beloeil est fière d’avoir procédé à l’inauguration de l’oeuvre d’art du centre des loisirs de Beloeil réalisée dans le cadre de la politique du 1 % d’intégration des arts à l’architecture du gouvernement du Québec.

Montée Prévert – 2013

Cette sculpture verticale de Pierre Tessier, dont la symbolique se réfère au thème de la coopération, marque l’apport de la coopérative Prévert à l’histoire de la ville. Entièrement faite d’aluminium, l’oeuvre est composée de trois éléments atteignant une hauteur de cinq mètres. Les trois parties de la sculpture, issues d’un seul élément initial, s’encastrent les uns dans les autres pour former une nouvelle structure. S’appuyer les uns les autres pour atteindre un objectif décrit bien la démarche et le message de l’oeuvre. Né à Drummondville, Pierre Tessier est sculpteur professionnel depuis 35 ans. Son parcours artistique est jalonné de nombreuses participations à des événements et symposiums provinciaux, nationaux et internationaux. Il a créé de nombreuses oeuvres d’art public. « … Ensembles » est le fruit d’une heureuse collaboration entre la Ville de Beloeil qui souhaite augmenter son patrimoine d’oeuvres d’art public sur son territoire, et la coopérative qui devait remplacer son enseigne identitaire à l’entrée de la rue Prévert. Un jury de sept personnes a procédé au choix de l’oeuvre après un appel de propositions auprès de plusieurs artistes. Fondée en 1953 par des visionnaires soucieux de l’environnement, la coopérative Prévert est la plus ancienne des coopératives d’habitation du Québec. Son urbanisme à visage humain ainsi que son cadre harmonieux et respectueux de la nature en font un endroit unique à préserver.

Esplanade du Vieux-Beloeil – 2011
Collaboration : Formaviva inc.

Bibliothèque municipale – 2003

Mot de l’artiste :  « Diplômé de l’école de sculpture de Saint-Jean-Port-Joli en 1973, et après plusieurs années d’enseignement en sculpture sur bois, j’ai poursuivi ma recherche en moulage dans une fonderie de bronze et d’aluminium. Attiré par le verre, à cause de sa transparence et de sa fragilité, j’ai décidé de l’intégrer à ma sculpture lors d’une exposition en 1990. Ayant obtenu des bourses, j’ai poursuivi mon exploration du verre, à Montréal, New York et Seattle, sous la direction de François Houdé, Bertil Vallien, Geene Koss et Hank Murta Adams. Tout en continuant et en utilisant le verre avec le bronze, l’aluminium et le bois, je démarrais mon atelier en 1995. Quelques années plus tard, je déménageais et construisais un nouvel atelier plus grand et répondant davantage à mes besoins. J’y vis et y travaille depuis ce temps. Depuis le début des temps, l’être humain s’est revêtu de différents costumes, soit pour se protéger du froid ou des guerres, soit lors de cérémonies ou par séduction. La tenue vestimentaire projette tout un monde intérieur : qui nous sommes, comment nous nous sentons et où nous allons. C’est donc sous cette forme que mon travail est présentement élaboré, avec les multiples perceptions d’un même objet qui révèlent souvent l’état d’esprit de celle ou celui qui le regarde. Du verre coulé dans des moules de sable, pour faire de grandes sculptures, voilà le chemin de mon expérimentation, ce qui anime ma création, comme l’instrument pour le musicien. Je joue avec le sable pour créer un moule où le verre prendra place et sera capable de traduire l’expression exacte de ma pensée. En jouant avec la transparence et les couleurs, en pliant la forme et en brisant le moule, en déconstruisant ce qui nous protège, nous enveloppe, mon travail force à une méditation sur nous-mêmes et sur ce que nous sommes. J’essaie de donner, à travers le verre, une impression de légèreté et une dimension de sacré, de spirituel. Plusieurs galeries, à travers l’Amérique et l’Europe, me représentent et je continue à promouvoir mon travail par l’intermédiaire d’expositions et de foires artistiques. »

Verrière de la bibliothèque municipale – 1992

Mot de l’artiste : « Le début du vitrail, dans l’angle supérieur gauche, accuse un rappel de frise victorienne. Cela permet de bien intégrer le désir des architectes du projet de valoriser, dans certains détails de la bibliothèque, des éléments propres à ce type d’architecture présente en Montérégie dans les grandes demeures du passé. Cette frise prend la forme d’une enfilade de feuilles et de fruits régionaux, en l’occurence les pommes vertes de cette section du vitrail.

Beloeil étant située dans le corridor de déplacement des oiseaux de toutes espèces se rendant ségourner au sanctuaire du mont Saint-Hilaire, nous avons représenté la faune avec des spécimens ailés aux plumages multicolores. Deux grands oiseaux déploient leur plumage en dominant le paysage montérégien où l’on peut reconnaître tantôt des terres cultivalbes, tantôt des plantations d’arbres ou des vergers.

Dans les cinquième et sixième sections du bandeau, nous avons voulu offrir des perspectives différentes en proposant un oiseau perché sur le dessus d’un arbre, collé dos à dosavec un collègue becquetant des pétales de fleurs.

Tout au long du bandeau, la ligne d’eau du Richelieu sillonne le paysage en traçant son trajet au fil de l’eau.

Le bandeau se termine par un oiseau de feu symbolisant ces fêtes de la couleur qu’offrent les couches de soleil montérégiens. »